Marignac
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Vue panoramique
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Hameau
de l'Hermite
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Rue du
village
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Ludonature
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Le Temple
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Marignac en Diois |
En 1435, Marignac en Diois figure dans les actes sous le nom de "Castrum Marinha-ci." .Au XVl e siècle, " Castrum Marinhaci " devient. " Mayrinac ". Le sens étymologique vient du latin et signifIe "ferme de la mare". il y avait un château à Marignac qui fut ruiné au XVII e siècle. Marignac dépendait du diocèse de Die. Au XVIII e siècle, la commune avait acquis des droits de pâturage et de bûchage sur les bois de Vassieux et sur la montagne de St Genix. il s'ensuivit un long procès entre Marignac et Vassieux pour les droits relatifs à la montagne de St-Genix. Aujourd'hui, la commune de Marignac possède 450 ha de bois communaux soumis au régime forestier sur la commune de Vassieux et qui constituent une ressource essentielle pour la commune. D'une superficie de 19 km2, le territoire communal est délimité par des lignes de crêtes culminant à 1643m (But St Genix) et 1524m (But de l'Aiglette) au Nord, à 1039m (But de Richaude) à l'Ouest, 890m (Pas Guérin) au Sud et à 858rn (Serre de l'Adret) à l'Est. S'y côtoient habitat, espaces agricoles et forêts, parcourus des sentiers de randonnées, V. T .T. et équestres ouvrant sur des sites d'une remarquable qualité paysagère. La population, après des hauts et des bas, est remontée à 150 âmes grâce à l'installation de nouvelles familles (dont récemment celle de notre trésorière ). Marignac est connu actuellement pour sa maison de retraite des " Genêts " qui a une capacité de 16 lits, pour son aire de loisirs (où les enfants peuvent suivre "la piste du mouton Diois", circuit pédestre mettant en valeur le patrimoine ovin) et une colonie de la RATP . Le temple protestant, bien entretenu par la commune, qui en est propriétaire, est assez ancien et sert de temps en temps pour des célébrations. Il y encore une vingtaine de foyers protestants recensés dans les différents hameaux de la commune: le Moulin, le Village, les Chambards, la Rollandière, la Scie, la Croix, l'Ermite... Marignac n'est pas le bout du monde; c'était depuis longtemps un lieu de passage. Songez donc: vers 1910, Madame GAUTHI.ER, des Granges de Vassieux, descendait à pied par le Col de Vassieux pour aller jusqu'à Die vendre une trentaine de kilos de beurre, de fromage, qu'elle portait dans des paniers. Il parait qu'elle mangeait au Café Perrin, près de la Halle de Die: une miche de pain et deux pintes de vin. En patois elle disait :"Boun Diou, la michotte a toute bégu la picotte" .Puis elle remontait vers son Vercors, quelquefois prise " en stop " sur une charrette jusqu'à Marignac. Dans la montée du Col, elle trouvait en été la fontaine de " Barre à Tchi "! (la falaise du chien) dont on dit que l'eau vaut le vin. Mais l'hiver elle devait mettre des raquettes faites en osier et liées par des lanières . Les Romains passaient déjà par le Col. Plus tard, on voulut y faire passer la route de Vassieux, avant la construction de la route du Rousset ; mais le maire de Marignac refusa car il craignait que les Vassivins viennent lui manger toutes ses noix. Les gens étaient protestants, par exemple au hameau de " La croix ", où il n'y a plus de croix depuis longtemps:Peut-être les ruines d'une vieille chapelle et d'un ancien cimetière dans les champs... Le Pasteur SOUBEYRAN montait pour rassembler les enfants de l'école biblique pendant la récréation de midi, une fois par semaine. Les enfants portaient à l'école leur "biasse" , une musette avec un oeuf dur, un morceau de lard, du pain à volonté ( on avait un four à la maison) et une barre de chocolat. Parfois ils remontaient de l'épicerie du village un kilo de sucre acheté 18 sous! On n'était pas riche. On comptait le blé par "double" (20 litres) et non par " balle " ( 100 Kg). Il y avait un vélo par famille et il fallait attendre son tour... Source: Mairie de Marignac, internet, Mr el Mme Girard, Nouveau Lien n° 110. |